Le matin se leva et tout les autres se réveillèrent très excités.

Ils parlaient tous en même temps, se demandant ce qu'ils allaient pouvoir trouver. Ils rejoignirent Georges Ouaskabo et le fantôme sur la colline pour voir toute la campagne : elle était belle et pleine de mystérieux oiseaux. Coraline dit :

Je me demande où se cache le trésor.

Le fantôme répondit :

Vous voulez que je vous y emmène ?

Les amis prirent des sacs à dos avec des sandwiches et des outils utiles : des pioches, une carte, des pelles, une boussole, des couvertures et des armes.

Dix minutes plus tard, la porte de la maison se referma. Tous partaient à l'aventure. La grand-mère avait décidé de rester à la maison et d'attendre impatiemment.

Ils se mirent en route... Le fantôme marchait devant, car lui seul savait où se trouvait le trésor. Ils marchèrent, ils cherchèrent, lisant sur leurs cartes le chemin indiqué par le fantôme. Ils enlevèrent des roches, fouillèrent, soulevèrent des pierres, gravirent des habitations en ruine, escaladèrent des débris, des morceaux de bois ou des bouts de branches qui gênaient leur chemin. Une odeur insupportable à respirer dominait la ville.

- Ce paysage est si triste ! soupira Coraline. Gris, noir, marron, blanc.

Le fantôme approuva :

- C'est vrai, tu n'as pas tort.

- Ouaskabo et Vendémière demandèrent : « quand arriverons-nous au trésor ? » Le fantôme répondit : « Nous y sommes bientôt ».

Ils cherchèrent difficilement toute la journée, soulevant des décombres et marchant dans la poussière en s'orientant à la boussole. Ils se dirigèrent vers la vieille gare car le spectre leur avait révélé que le fabuleux butin s'y trouvait caché dans un wagon abandonné. Chacun rêvait en silence de bijoux, d'argent et des cartes. Jimmy se construirait un nouveau magasin de bonbons, Georges s'achèterait la maison qu'il n'avait jamais eue, les deux filles plein de jolis vêtements. Quant à Ouaskabo et au fantôme, ils hésitaient encore. Le fantôme leur avait promis que tous seraient contents et aussi surpris.

C'est ici, je reconnais l'endroit! s'écria soudain le fantôme.

Pour trouver le wagon , il fallait encore traverser une vieille passerelle en bois et en corde et traverser le hall de gare encombré de vieux objets poussiéreux. Ils longèrent les rails pendant quelques minutes et enfin le fantôme dit:

" On y est ".

Devant eux se dressait un vieux wagon en fer .

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