Le fantôme passa à travers la porte énorme et bien fermée. Pour l'ouvrir à ses amis, il récita alors cette formule magique : « chico max, ouvre-toi ! »

Tous pénétrèrent prudemment dans l'obscurité. Une multitude de fléchettes fut projetée des murs. Heureusement qu'ils étaient loin ! Le fantôme les avait averti qu'il avait mis beaucoup de pièges secrets. Il passa d'abord à travers un piège fait de haches qu'il désactiva grâce au bouton ''ectospectron'' (un bouton que seuls les fantômes peuvent activer ou désactiver). Au milieu du wagon, sur un bloc de pierre, étincelait le trésor.

- Il est là ! cria Coraline.

Ils se méfièrent, pensant qu'il y avait peut-être encore un piège. Le fantôme les prévint qu'il fallait mettre un objet du même poids à la place du trésor, sinon celui-ci exploserait. Et c'est ce qu'ils firent.

- La clé ! Où est la clé ? demanda Vendémière.

Je l'ai ! Je l'ai gardée précieusement dans ma poche, dit le fantôme. Mais c'est à vous d'ouvrir le coffre, sinon je disparaîtrai à tout jamais. Alors, tous penchés sur le trésor, le fantôme tendit la clé à Ouaskabo.

Le nettoyeur repenti ouvrit le coffre. A l'intérieur, il y avait des agates brillantes, des pièces datant de Louis XIV, des perles marines avec des reflets irisés, des saphirs étincelants, des diamants presque transparents, des parchemins précieux, des lingots d'or massif, des dagues d'argent avec des manches en corne de rhinocéros dans des fourreaux incrustés de diamants et de rubis , des rouleaux de soieries, des couronnes ancestrales mais brillantes, des émeraudes resplendissantes et aussi de la vaisselle en or massif, des colliers, des bracelets et des bagues. Et surtout, en-dessous de tout cela, une vieille enveloppe cachetée à la cire...

A l'intérieur, les plans d'une machine à changer le passé.

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