Réunis en cachette dans la vieille gare abandonnée, Ouaskabo, Jimmy, Georges, Vendémière et Coraline installèrent un petit laboratoire pour mettre au point la potion pour guérir le fantôme. Ils avaient aussi prévu plusieurs méthodes d'attaque pour délivrer le petit spectre.

La veille du grand jour, Jimmy, le marchand de bonbons, était allé creuser des trous sur la route que leur avait indiquée Ouaskabo pour faire des pièges.

Les idées fusaient. Plusieurs plans naissaient dans les têtes. Georges proposa :

- Vendémière et Coraline délivreraient le fantôme. Moi, j'assommerais les gardes à coup de poing et Tyson tirerait une charrette pour nos amis qui partiraient dedans...

Vendémière continua :

- Perché sur une branche, Jimmy sauterait sur le toit du camion, il découperait la tôle à l'aide d'une pince d'écrevisse et sortirait le fantôme. Moi, je mentirais, ce jour-là, et j'appellerais au secours pour que les gardes viennent vers moi, disant que je me suis perdue... Je crierais très fort pour qu'ils me retrouvent dans la forêt et que le fantôme puisse être délivré par les autres pendant qu'ils me chercheraient ... Nous nous enfuirions tous ensemble sur une mobylette à six places...

Coraline donna son point de vue :

- Et si nous sautions à l'arrière de la camionnette, Vendémière et moi ? Jimmy prendrait le volant pendant que Georges et Ouskabo enlèveraient la chaîne avant de sauter devant, à côté de Jimmy...

Ouskabo ajouta :

- Moi, j'occuperai les gardes en leur racontant ma vie de nettoyeur de fantômes... J'essayerais d'empêcher les nettoyeurs de riposter à votre attaque, mais attention, je suis assez faible...

Jimmy ajouta :

- Moi, j'ai toujours des bonbons sur moi, je pourrais peut-être les lancer aux pieds des nettoyeurs pour qu'ils tombent les uns après les autres...

Le matériel nécessaire à l'opération était prêt. Nos amis avaient prévu huit barres en fer, des fils de fer solides, des masques pour ne pas que l'on voit leur visage, une charrette, et des couteaux pour couper les cordes qui maintiennent la fantôme attaché...

Autoritaire et énergique, Vendemière eut le dernier mot :

- Arrêtons de dire n'importe quoi ! Quand les gardes arriveront avec leur camionnette, le vrai plan sera mis à exécution...

Le lendemain matin à 7 h 50, le projet de nos amis allait se dérouler comme prévu. Au moment de l'attaque, dans la forêt, tous seraient prêts pour agir.

 

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