L'homme semblait perdu.

Il demanda poliment s'il pouvait entrer se réchauffer un peu.

- Hébergez-moi ! s'il vous plait!

Il pleurait à genoux en disant à mi-voix :

- Pitié, snif, hébergez-moi ! J'ai faim et j'ai froid.

Lincée n'avait pas peur car il s'adressait à elle en murmurant, en lui parlant doucement, gentiment. Elle était désolée de la pauvreté de cet homme. Elle le fit entrer

- Venez avec moi, je vais vous donner à manger, à boire ; et ensuite, je vous donnerai des habits.

Elle lui proposa de s'asseoir près du feu et lui donna un grand bol de soupe qu'elle avait elle-même préparé. Il but le bol de soupe, se lava et s'habilla. Quand il vit devant lui Maxime et Elliotte habillés de sombre, il eut peur car il n'avait pas vu d'enfants depuis très longtemps. Il ne se souvenait même plus en avoir vu un jour !

 

Il était heureux et dit soudain à Lincée :

- Vous m'avez sauvé, je vous dois la vie!

- Vous ne me devez rien. Je ne fais que ce qui aurait dû être fait depuis le début. Et tu peux m'appeler Lincée.

Ils se regardèrent droit dans les yeux. Puis, brusquement, l'étrange individu sortit des feuilles noires de sa poche. Lincée était étonnée. Pour écrire, c'était sûrement très difficile !

- Demande-moi ce que tu veux, dit l'homme, je le ferais !

- Tu dois dormir pour l'instant ! Tu es très fatigué.

Une heure après, on frappa de nouveau à la porte.